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Champs de lavande

Nos convictions

Pourquoi avoir créé
L'Observatoire du Positif ?

Depuis le début de l’année 2020, rien ne nous aura été épargné sur le plan collectif avec souvent des conséquences sur le plan individuel (impact pour sa santé physique ou mentale, pour son emploi ou son pouvoir d’achat, etc.) :

  • une pandémie mondiale sans précédent depuis la grippe espagnole

  • des confinements inédits de pays entiers

  • une grave crise économique

  • des menaces pesant sur les libertés et la démocratie (y compris aux Etats-Unis avec l’assaut sur le Capitole)

  • des coups d’Etat dans plusieurs pays

  • le retour des Talibans au pouvoir

  • des rapports peu rassurants du GIEC

  • un impact de plus en plus tangible du changement climatique

  • une pauvreté et une sous-alimentation dans le monde qui repartent à la hausse

  • et bien évidemment la guerre en Europe avec l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.

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C’est dans ce contexte que L’Observatoire du positif a été créé en janvier 2021. Pas pour être l’orchestre qui continue à jouer pendant que le bateau coule en diffusant une pensée positive et en conseillant de voir le verre à moitié plein. Mais en ayant la conviction qu'il fallait arrêter de subir passivement ce flux d'informations toutes plus négatives les unes que les autres et qu’il était nécessaire d’agir avec les moyens à notre disposition en tentant de faire passer plusieurs messages.

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(1) Le premier est qu’il paraît fondamental d’analyser la situation que nous vivons collectivement de la façon la plus lucide et la plus réaliste possible sans aucune forme de déni, même si ça n’est pas toujours facile. Il s’agit de regarder la réalité en face, de reconnaître que l’histoire est tragique, que la souffrance dans le monde est bel et bien palpable et que l’heure est d’autant plus grave que l’on a bien vu depuis le début de l’année 2020 que c’est bien souvent le scénario du pire qui tend à l’emporter : de la décision du président Trump de faire assassiner le général iranien Soleimani jusqu’à l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes en passant par la pandémie de Covid-19, qui n’était pas qu’une simple « grippette », les mesures de confinement de populations entières, les différentes vagues qui se sont succédées liées aux variants, la non-reconnaissance de sa défaite électorale par Donald Trump, le retour au pouvoir des Talibans ou certains effets tangibles du dérèglement climatique (comme les dômes de chaleur, les records de températures ou bien les mégafeux).

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(2) Néanmoins, une telle posture réaliste doit aussi nous amener à regarder ce qui va bien, ce qui va mieux et ce qui est susceptible de s’améliorer. Il ne s’agit pas, en effet, de sombrer dans une forme de catastrophisme où l’on va penser que le pire est quoi qu’il en soit inévitable et inéluctable et de risquer de se retrouver ainsi coincé dans une sorte de « trappe à négativité », ce que les spécialistes appellent un « esprit collant » (« sticky mind »). Cela signifie notamment que les informations anxiogènes doivent être « consommées » avec modération. Il est, en effet, primordial de ne pas être surexposé à des informations particulièrement anxiogènes car on sait maintenant que cela a un impact sur notre santé mentale et physique, sans pour autant se couper totalement du monde et de ses soubresauts.

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(3) Il convient de conserver, autant que faire se peut, un esprit optimiste, qui ne doit pas être un optimisme béat ou un biais optimiste (consistant à se dire que tout va finir par s’arranger), en s’inspirant en particulier des principaux enseignements des six principales visions du positif.

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  • (1) La vision optimiste de coachs et de conférenciers qui s’appuie notamment sur les grands principes de la psychologie positive et sur les études qui montrent quels sont les bienfaits d’une attitude optimiste pour la santé mentale et physique ou sur la longétivité. Elle est incarnée en particulier par la Ligue des optimistes de France, le Printemps de l’optimisme, Philippe Gabilliet ou Catherine Testat.

  • (2) La vision du positif qui rappelle que de grands progrès ont été réalisés dans le monde ces dernières décennies et qui montre que « Non, ce n’était pas mieux avant » pour reprendre le titre d’un ouvrage de Johan Norberg. Elle est notamment véhiculée par des auteurs comme Steven Pinker, Johan Norberg ou Hans Rosling et par le Human Progress, un projet développé par le think tank conservateur américain Cato Institute.

  • (3) La vision positive de la nature humaine et de la bonté spontanée des humains loin de l'idée selon laquelle l'homme, intrinsèquement égoïste et violent, serait un loup pour l'homme. Cette vision est notamment défendue par Jacques Lecomte et Rutger Bregman.

  • (4) La vision « solutionniste » du positif de scientifiques, de startups et d’autres acteurs économiques et/ou d’entrepreneurs sociaux qui s’efforcent de trouver des solutions concrètes pour faire face à un certain nombre de défis, que celles-ci soient de nature technologique ou non. On peut classer dans cette catégorie Bertrand Piccard ou l’initiative C’est qui le patron ?! par exemple.

  • (5) La vision « transitionniste » du positif promue par celles et ceux qui se montrent favorables à différentes formes de transitions, en particulier la transition écologique et sociale, mais aussi la transition vers un mieux-être au travail et un épanouissement de l’individu. C’est le cas, entre autre, de La Fabrique Spinoza, de l’Institut des futurs souhaitables ou de l’Institut de l’économie positive. En 2015, ces différents acteurs s’étaient d’ailleurs rassemblés au Conseil économique social et environnemental (CESE) dans le cadre du Congrès du futur.

  • (6) La vision du positif d’individus qui ont connu des situations extrêmes et particulièrement éprouvantes et qui nous font passer un message d'espoir et d'optimisme que l’on peut qualifier de réaliste ou de pragmatique. On peut classer dans cette catégorie le psychiatre Viktor Frankl (interné dans des camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale et fondateur de la logothérapie), James Stockdale (prisonnier de guerre pendant 8 ans au Vietnam), le philosophe Alexandre Jollien (qui souffre d'une infirmité motrice cérébrale) ou encore Philippe Croizon (qui a perdu ses bras et ses jambes suite à un accident).

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