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Les chroniques du positif : Une Révolution optimiste pour les 15 ans de la Ligue des optimistes de France

  • Photo du rédacteur: eddyfougier
    eddyfougier
  • 21 oct.
  • 4 min de lecture
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La Ligue des optimistes de France a fêté les 15 ans de l'association le 27 septembre 2025 en organisant un événement à Olivet près d'Orléans avec des conférences, des table-rondes et des ateliers.

 


(1) La Ligue des optimistes a lancé sa "révolution optimiste" en déclinant le terme de révolution de trois manières - révolution, (r)évolution et rêvolution - et autour du slogan "Un pour tous, tous optimistes !". Comme l’a affirmé Corinne Laborie, la présidente de la Ligue, l’objectif de cette révolution est de "changer le logiciel mental" pour un "avenir plus beau, plus fort, plus joyeux".

 


(2) Philippe Gabilliet, le co-fondateur de la Ligue des optimistes, a fait une intervention dans laquelle il prône un optimisme méthodologique, notamment pour les individus qui ont "charge d’état d’âme", qui doivent "apporter du soutien" aux autres et qui se doivent d’avoir une "posture d’optimisme". Pour lui, quelle que soit la situation, l’optimiste va considérer que "les choses peuvent s’améliorer". Il fait preuve également de lucidité, tout en se concentrant sur le verre à moitié plein. Enfin, il va passer à l’action car c’est "quelqu’un qui fait le choix de l'espoir et de la volonté contre la peur et le doute". Enfin, pour Philippe Gabilliet, l'optimisme, c'est faire le choix de l'espoir et de la volonté contre la peur et le doute.



 


(3) Rozenn Lehagre, dans une très originale conférence-concert accompagnée d'un musicien, en l'occurrence son mari Chris, explique qu’aimer est "un verbe d’action". Ce n’est pas prendre, c’est donner. Ce n’est pas posséder, mais partager. Et dans un couple, il est crucial de répondre aux besoins fondamentaux, notamment de sécuriser le partenaire féminin et de valoriser le partenaire masculin. Enfin, dans un couple, "on ne peut pas être heureux et vouloir avoir raison".



 


(4) Eddy Fougier, dans son intervention, défend l'idée qu'il est nécessaire d’élargir son regard sur l’état du monde. Oui, le monde est affreux, mais par bien des aspects, il va mieux également et il pourrait aller encore mieux. En effet, jamais le monde n’a été aussi prospère : pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la majorité de la population mondiale ne vit plus dans la pauvreté extrême. Jamais la population mondiale n’a été en meilleure santé : jamais les individus n’ont vécu aussi longtemps en moyenne, jamais la mortalité infantile et la mortalité maternelle n’ont été aussi faibles et d’énormes progrès ont été effectués ces dernières décennies dans la lutte contre diverses maladies, comme la tuberculose, le Sida ou le paludisme, avec des maladies qui ont même été éradiquées. Jamais on a été autant éduqués : pour la première fois, plus de la moitié de l’humanité a au moins fait des études secondaires. Jamais on a eu autant accès à l’information, à l’électricité, à l’eau potable ou à des installations sanitaires décentes. Jamais la population dans les pays pauvres n’a eu autant accès à la protection sociale. Jamais on a observé une transition énergétique aussi rapide dans l’histoire. Enfin, jamais les humains en moyenne n’ont été autant en sécurité, malgré le terrorisme et les guerres.

 


(5) Dans une table-ronde consacrée à la santé, un médecin a expliqué que de plus en plus de patients recherchent des informations sur la santé sur internet. Or, cela tend à créer de l’angoisse chez eux. De même qu'en matière d’alimentation, de santé ou d’optimisme, la clef du changement consiste à faire évoluer ses habitudes par de petits gestes que l’on fait tous les jours, ce qui requiert tout de même de la rigueur et de la discipline.

 


(6) Stéphane Yaïch a rappelé dans un atelier que nous avons entre 60 000 et 70 000 pensées chaque jour. Or, 80 % de ces pensées sont négatives alors que le cerveau humain est spontanément focalisé sur le négatif. Il conseille par conséquent de faire la "chasse aux pensées négatives" et, par exemple, de transformer les phrases négatives par des phrases positives. Il rappelle également que le cerveau a du mal à distinguer le réel de l’imaginaire et qu’il ne comprend pas la négation : lorsqu’on affirme "c’est pas mauvais", le cerveau entend en fait "c’est mauvais".


 


(7) Dans une table-ronde réunissant des entrepreneurs, deux jeunes chefs d’entreprise et une consultante sont revenus sur le rôle crucial de l’optimisme dans l’entrepreneuriat. Ils considère que l’on ne peut créer une entreprise sans être optimiste. Ils estiment en l’occurrence que l’optimisme consiste à penser que "les choses vont bien se passer, tout en étant dans la réalité", à "voir le verre constamment à moitié plein, que les objectifs sont atteignables, que les projets peuvent se réaliser", ou à "être capable de trouver des solutions, de rebondir, de se relever, de continuer".

 


(8) Enfin, Philippe Croizon a clôturé cette belle journée avec une conférence finale exceptionnelle dans laquelle il est revenu sur son terrible accident, sur sa rémission, sur sa résilience et sur ses exploits sportifs extraordinaires. Il en tire la conclusion que "tout est possible à celui qui ose".


On connaît bien le personnage, son histoire, mais assister à l'une de ses conférences, c'est autre chose, c'est une expérience assez unique, c'est une claque !



 


Ont également contribué à cet événement Jean-Marc Bonnet, Carole Benhamou, Sandrina Perrin, Yann Slodczyk, Cécile Neuville, Virginie Perrot et Laurent Poinot.



Enfin, Yves de Montbron, membre historique de la Ligue des optimistes, est revenu dans une vidéo sur les différentes étapes et sur les différents événements qui ont jalonné l'histoire de l'association.





Sur cette manifestation, voir aussi Ligue des optimistes de France : Quand la Révolution optimiste change notre regard sur le monde


 
 
 

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